Historique

Notre village ne date pas d’hier

Un peuplement qui remonte à la préhistoire

Les vestiges les plus anciens qui ont été retrouvés datent de 5 000 ans avant J.-C.
A cette époque, trois villages d’agriculteurs existaient à l’emplacement du village actuel.
Par la suite, la présence de population sur le secteur restera toujours très importante.

Au fil des siècles

Le nom du village est cité pour la première fois en 1120.
La première mention d’un château fortifié qu’on pense pouvoir situer sur le Glœckelsberg, à l’emplacement de l’actuel site botanique apparait en 1198.
Du XIIe au XVIIIe siècle, notre village fut le théâtre de plusieurs batailles.
Il a particulièrement souffert lors du XVIIe siècle. Durant la guerre de trente ans, le village fut pillé, détruit, épuisé par les cantonnements et la population dut payer de lourdes contributions de guerre. De plus, en 1644, le village fut mis à sac par les Croates.
Durant la guerre de Hollande (1673-1679), des soldats prirent leurs quartiers dans notre village. On exigea des habitants du pain, du vin, de la viande, du foin et de l’avoine pour les chevaux. Durant la même période, un orage d’une rare violence ravagea toute la région et détruisit la moitié des céréales d’hiver et la totalité des récoltes d’été.

Enfin, en février 1675, arrivèrent les armées impériales qui firent beaucoup plus de dégâts que la guerre de trente ans.
L’hiver 1788-89 fut d’une extraordinaire rigueur et ce fut la disette.

 

Les Joham, famille historique de Mundolsheim

Philipp Ferdinand JohamLe village est mentionné pour la première fois en 1120 en relation avec une manse appartenant à l’abbaye de Marmoutier.

Avant 1400, on ne trouve aucune mention du nom des seigneurs de Mundolsheim.

Les Joham étaient apparentés par alliances aux plus illustres familles nobles telles que les Wurmser von Vendenheim, les Mullenheim, Fleckenstein, Rathsamhausen etc. Occupant des postes importants à Strasbourg : conseillers nobles du Sénat, membres de la Chambre des Vingt et Un, de la Chambre des Quinze, Stettmeister, etc., ils abandonnèrent bientôt le commerce qui les avait enrichis pour vivre, en vrais nobles, des revenus de leurs terres.

La famille s’éteignit en 1820 avec Léopold Ferdinand (1749-1820). Il fut, avec son frère

Philippe Jacques (1742- 1792), le dernier seigneur de Mundolsheim.

 

Les heures les plus sombres de Mundolsheim

En une seule nuit (27 juin 1815), pendant la bataille de Souffel-Hoenheim, notre village perdit 39 maisons et 84 autres bâtiments dans la bataille que livra le général RAPP pour protéger Strasbourg. Le reste des maisons fut fortement endommagé. En tout, 168 familles furent précipitées dans le malheur et les plus pauvres réduits à la mendicité.
L’élan de solidarité qui s’ensuivit fut sans précédent.

En 1818, toutes les communes d’Alsace, connurent une période de disette et de grande pauvreté. De plus, notre commune dut faire face à sa reconstruction quasi totale.

 

Du château médiéval du Haldenbourg au parc botanique

De 1901 à 1902 une batterie, la «Kirschbaum-Batterie», fut construite sur le site historique du Glœckelsberg où se trouvait, au Moyen-âge, le château du Haldenburg.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, la «Batterie des Cerisiers» a servi pour pilonner la rive droite du Rhin. Pendant l’occupation, les canons ont été démontés et l’ouvrage n’a donc pas pu servir lors de la Libération de l’Alsace en 1945.
A l’issue de la guerre, les fortifications de Strasbourg n’ont plus présenté d’intérêt militaire et la «Batterie des Cerisiers» a été entièrement détruite.
Le site a été acquis par la commune en vue d’aménager un dépôt d’ordures ménagères. Recouvert de terre végétale après sa fermeture, le site a été aménagé en 1992 en parc botanique. Malheureusement, ces bouleversements de terrain ont fait disparaître les traces de la «Batterie des Cerisiers» et celles des vestiges du château médiéval du «Haldenbourg».

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